Les ravageurs qui affectant aux palmiers diminuent considérablement sa population. Maintenant, les ravageurs plus sévères sont ceux produits par la mycose Fusarium oxysporum et surtout par l’insecte Rhynchophorus ferrugineus.
Rhynchophorus ferrugineus ‘Olivier’
Le charançon rouge des palmiers est un insecte très nuisible qui provoque généralement la mort du palmier. Il est originaire des régions tropicaux du Sud-est Asiatique et la Polynésie (Inde, Philippines, Pakistan, Cambodge, Indonésie, Vietnam, Japon, Chine et Thaïlande). Cet insecte commence à attaquer au Phoenix dactylifera des pays du sud de l’Asie, la Péninsule Arabe et l’Iran. En 1993 il a été introduit au nord de l’Afrique à travers de l’Égypte grâce à l’importation des palmiers, cette maladie s’est propagée vers les pays européens; l’Italie, la France, le Portugal et l’Espagne. La commercialisation d’Elaeis guineensis, Cocos nucifera, Phoenix dactylifera et Washingtonia robusta a facilité l’expansion de cette plaie.
Le Rhynchophorus ferrugineus Olivier vit et se nourrit à l’intérieur du palmier, cela fait difficile détecter sa présence avec une simple inspection visuelle. Il a une métamorphose complète et même leurs quatre stades différents peuvent se trouver en coexistant: œuf, larve, nymphe et adulte. L’intérieur du palmier lui attribue une protection et une forte adaptabilité dans différentes zones géographiques. Les palmiers répandent des Kairomone à travers des blessures que les tailles ou les coups l’ont causé. Cette substance a une forte attraction pour les insectes.
Des espèces susceptibles à cet insecte :
Dans les pays d’origine il attaque principalement au Cocos nucifera et à l’Elaeis guineensis. Le genre Phoenix spp. estactuellement le plus menacé. On observe un plus grand incident sur Phoenix canariensis dans celle qui provoque sa mort.
Attention à ne pas confondre les effets produits par cet insecte avec les dommages qui provoquent les rats dans les palmiers. Les rats nichent dans la coupe du palmier et s’alimentent des fruits et des tendres parties de la plante. Celles-ci produisent des dommages dans les folioles et parfois peuvent laisser le rachis nu. Les rats agissent dès que le palmier a déployé leurs palmes, non comme dans le cas du Rhynchophorus ferrugineus ‘Olivier’ qu’il produit le dommage à l’intérieur du palmier avant que les palmiers se déploient.
Symptômes
Il s’agit d’une plaie occulte qui trouve dans le palmier assez de nourriture pour se développer et une protection devant des ennemis possibles naturels ou des traitements phytosanitaires. Quand le palmier est infecté les symptômes sont visibles avec un retard qui peut aller des 3 mois à 1 an.
– Phoenix canariensis
La symptomatologie observée dans les palmiers est dû à l’activité alimentaire des larves et par les adultes dans une moindre mesure. La larve pénètre par la couronne ou directement au stipe, en perforant des galeries de même plus de 1 mètre de longueur, les galeries partent de la couronne et se ramifient dans l’intérieur, les feuilles centrales jaunissent et se fanent, dans peu de semaines presque toute couronne se trouve affectée et si les galeries abîment à la gemme apicale le palmier meurt.
Les symptômes se manifestent avec:
Les feuilles externes tombées, avec des signaux évidents de larmes à l’insertion avec le tronc.
Dans des feuilles dans le sol, produit d’une taille, apparaissent des galeries de 1à 2 cm produites par des larves.
La couronne de feuilles pratiquement abattue.
L‘aspect légèrement tombé des plus tendres feuilles du panache central, qui retournent d’une couleur jaune au rougeâtre brun.
Des orifices dans la coupure des tábalas (bases foliaires).
Des restes de cocons entre tábalas et des feuilles.
Le retordage des feuilles dans les aisselles.
Les folioles rongées.
Les rachis mangés et brisés.
Des restes de fibres.
Tous ces dommages, causés par des larves et des adultes dans son alimentation, deviennent évidents et visibles trop tard, et quand les premiers symptômes d’infection apparaissent, sont si graves que le palmier meurt.
– Phoenix dactylifera
Les symptômes observés dans le Phoenix dactylifera diffèrent sensiblement de ceux observés dans le Phoenix canariensis, avec l’apparition d’exsudats gommeux le long de la tige.
Les pousses de Phoenix dactylifera dans les jeunes plantations sont une grande attraction pour les adultes Rhynchophorus ferrugineus Olivier.
Le symptôme le plus commun est la présence de sciure de bois dans les pousses ou dans les blessures. Exsudats rougeâtres ou de couleur noire également. Les pousses présentent des feuilles mangées. Dans les aisselles des feuilles, qui restent collées à la tige, des pupes et des orifices peuvent être observés.
Fusarium oxysporum
Le genre Fusarium est un grand groupe de mycoses qu’il inclut des espèces pathogènes et saprophytes. La mycose Fusarium oxysporum est particulièrement agressive dans le Phoenix canariensis, Phoenix dactylifera et aussi avec le palmier dattier du Sénégal le Phoenix reclinata. Quand cette mycose affecte aux plantes ligneuses elle produit des feuilles sèches, la mort régressive de branches ou la tige complète et la mort. Le flétrissement par Fusarium oxysporum dans le Phoenix canariensis est similaire à le flétrissement dans l’Albizia julibrissin et la Myrica cerífera. Les symptômes qui se présentent dans les palmiers sont le résultat de l’obstruction des tissus conducteurs.
La maladie causée par la mycose Fusarium oxysporum sp. Albedinis, découvert à la fin du XIXe siècle au nord de l’Afrique, a tué plus de 10 millions de Phoenix dactylifera dans cette région, maintenant se trouve aussi en Floride. Cet agent pathogène peut aussi infecter d’autres espèces de Phoenix mais il est moins létal pour celles-ci. En 1977 le Fusarium oxysporum sp. Canariensis avait déjà atteint l’Italie, la France, le Japon, les Îles Canaries et la Californie. Les premiers rapports en Californie sont provenus des palmiers semés sur les champs mais sur 1978 il a aussi gagné sur les palmiers des pépinières. Cette mycose peut infecter aux palmiers suivants: Phoenix reclinata, Phoenix dactylifera et Washingtonia filifera, mais elle ne touche pas le Phoenix roebelenii à la Washingtonia robusta ou à l’Archontophoenix cunninghamiana.
Les symptômes de cette maladie sont la perte de vigueur et la décadence en général. Les symptômes primaires apparaissent dans les feuilles. Les feuilles se flétrissent et meurent, à partir des parties inférieures et en progressant vers l’extrémité du tronc. Occasionnellement, la première feuille avec symptômes peut être dans une zone intermédiaire. La décadence peut affecter à seulement un côté du palmier. La mycose est disséminée bien à l’intérieur du palmier, spécialement dans les tissus conducteurs d’eau. La taille peut disséminer aussi la mycose à travers des déchets infectés ou les ustensiles de taille. Il est nécessaire de nettoyer les outils utilisés pour la soustraction de palmes infectés avec alcool pur (non dilué) ou avec une solution de chlore (1 partie de chlore / 1 partie d’eau).
Malheureusement, ces ravageurs sont difficiles à traiter. Ce sont quelques-unes des études-recherches que vous pouvez consulter:
Sources:
Réalisation: María Rodríguez. Images: mettrez le curseur sur chaque image et appuyer. |